Edouardo le terrible

Un livre pour encourager les enfants à avoir confiance en eux et pour aider les adultes à ne pas émettre de jugements trop négatifs. Edouardo est le pire garçon de la terre, tout le monde le lui répète sans cesse. Jusqu’à ce que, un jour, on l’encourage et qu’il devienne le garçon le plus mignon.

Edouardo est vraiment terrible. Mais aussi méchant, bruyant, désordonné, grossier... C’est en tout cas ce que tout le monde lui dit... ! Un album à la fois drôle, émouvant et provocateur, par l’incomparable John Burningham.

Ricochet :

Edouardo est un petit garçon comme les autres. Il se lève le matin, s’habille, prend son petit déjeuner, va à l’école, joue… Le plus adorable des enfants, pensez-vous ? Que nenni ! Derrière ce visage d’ange, se cache le plus terrible des garçons. Chez Edouardo, le mal semble l’emporter sur le bien. Constamment pointé du doigt par les adultes pour les bêtises et autres méfaits qu’il commet, Edouardo redouble de méchanceté. Tout le monde croit qu’il est foncièrement méchant ? Qu’à cela ne tienne, il va tout faire pour ne pas ternir sa réputation de cancre… Tantôt il s’en prendra aux objets, tantôt aux autres enfants de son âge, une autre fois il persécutera le chat, jusqu’à ce que tout le monde tombe d’accord : « Edouardo […] est vraiment le garçon le plus terrible de toute la terre. »

Mais il est des adultes qui seront voir la bonté, la générosité et la gentillesse que Eduardo porte en lui. Encore faudra-t-il réussir à les révéler à ce petit garçon persuadé de ne pouvoir répandre que le mal autour de lui. Edouardo va alors se redécouvrir, se surprendre à réaliser de bonnes actions et se familiariser avec sa nouvelle image, afin que tout le monde s’accorde pour dire qu’il est « le garçon le plus adorable de toute la terre. »

Parce que les enfants cachent bien des trésors en eux, John Burningham nous dit, non sans espièglerie et malice, que le pire des garnements peut se révéler le plus tendre des bambins. En somme, Adultes, ne vous fiez pas aux apparences, apprenez à voir derrière la carapace et n’oubliez que les enfants sont capables du pire… comme du meilleur !