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Utopies sociales ?
vendredi 16 août 2013
Enfants, à l’abri des adultes… Playmobils, soldats, poupées nous accompagnent dans des monologues où des mondes prennent vie. Ces mondes ressemblent points par points, tics par tics, mimiques par mimiques à ce dont nous avons été témoins. Nous fabriquons des mondes de copies, peut-être pour mieux les intégrer, en comprendre les mécanismes.
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Enfants, à l’abri des adultes… Playmobils, soldats, poupées nous accompagnent dans des monologues où des mondes prennent vie. Ces mondes ressemblent points par points, tics par tics, mimiques par mimiques à ce dont nous avons été témoins. Nous fabriquons des mondes de copies, peut-être pour mieux les intégrer, en comprendre les mécanismes.
En grandissant, nous entrons en résistance ou nous subissons de la résistance. On ne nous laisse pas faire, on veut nous imposer. Nous avons abandonné les premiers jouets qui accompagnaient nos tentatives de « faiseurs de mondes ». Nous n’avons plus besoin de ces béquilles d’objets. Tout se passe et se construit à l’intérieur dans le secret de la pensée. Et là, nous nous permettons des largesses, des libertés avec la réalité…
Plus d’adultes ? Pourquoi pas ? Se coucher tard ? Ben oui… Se retrouver entouré d’animaux alors que les parents n’en veulent pas ? Ne plus compter l’argent puisqu’on en a tellement ? Finir par embrasser hardiment la petite voisine et voir qu’elle répond favorablement ? Dégraisser le monde, notre monde de notre dedans de toutes les noirceurs, méchancetés, impositions arbitraires, injustices… Ces parenthèses actives où l’on refait tout ont au moins le mérite de nous rassurer sur un autre possible même si ce dernier est « nulle part ». Copier, imiter pour mieux comprendre. Puis refuser, ne pas être satisfait, dire « Non ! » avec bien souvent, en conclusion, une défaite, un refus de l’entourage d’accéder à notre volonté. Il ne reste plus que la fuite dans notre imaginaire où là, le monde est refait à neuf et conforme à notre volonté.
Mais si l’on s’aventurait à décrire ce nouveau monde que l’on vient de construire, serait-il accepté ? Serait-il toléré ?
Aurait-il toutes les qualités nécessaires ? N’aurions-nous pas, par hasard, oublié quelques détails qui pourraient transformer notre « paradis » en « enfer » ? Le seul moyen de le savoir est de mettre en mots l’utopie que nous avons construite et d’oser la mettre en partage.
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Documents joints
- L’exposition Utopies sociales en pdf (PDF – 6.5 Mio)